Etre une femme et planter des clous.
Salut les lecteurs, salut les trolls.
Encore un pseudo-coup de gueule en direct de mon salon.
Aujourd'hui, atelier bricolage chez le Lutin et Lledelwin, avec au programme pose de plinthes et découpe de cache à la scie à ruban, donc manipulation d'outils tranchants et d'outils abrasifs et donc risque d'esquintages de doigts à la pelle.
"Mais porte des gants de travail, tu gardera tes doigts"
Oué, oué, oué...
Sauf que...
Sauf que dans l'imaginaire collectif, un bricoleur (forcément masculin), c'est un peu assimilé à un travailleur de force, le genre de mec qui doit démarrer la journée sur une entre-côte et se farcir 15 bières à la pause clope de 10 heure, le genre à être aussi large que haut, le genre solide, quoi. Qu'une femme ou qu'un type format cure-dent s'essaye à la rénovation, apparemment, ça ne semble pas assez crédible pour qu'on songe à adapter le matériel en conséquence. Non, je ne rêve pas d'une perceuse rose bonbon et aux lignes arrondies. Je pense à ça :
Le gant taille unique, prévu pour des mains qui font trente centimètre d'empan minimum, grandes comme des crabes... Qu'aucune personne de mon entourage ne rempli, ceci dit.
- Point positif : c'est sur qu'avec ces trucs, t'as les doigts protégé, la lame de la scie rippe dans le cuir bien avant de chopper des mimines...
- Point négatif : j'ai pas essayé, mais je pense que j'aurai eu plus de dextérité avec des chaussettes enfilées par-dessus une paire de moufles de ski.
...Donc je me suis rappé les doigts et j'ai prié pour ne jamais payer tarif réduit chez la manucure...