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Scribouillages et pensées frénétiques
1 août 2009

La fin des haricots : Part One : écossage...

Journée haute en émotion.

Chat en petite forme, ne mange pas vraiment, se contente de grignoter, boit à la seringue... Saigne du nez. Rdv chez le véto pris pour le soir même, le chat en profite pour se barrer par la seule issue possible : la tabatière du toit. Et disparait. Passé l'après-midi entre un rangement de grenier et l'énervement mode "mais où est passé cet énergumène !"

Incroyable, le chat réapparait à temps pour qu'on l'emmène chez le véto. Qui constate qu'il n'a pas d'abcès en bouche, qu'il a très fort maigrit, que ses saignements de nez sont inexplicables. Piqure d'anabolisants. Le chat est plus dopé qu'un coureur cycliste et a les organes internes dans un état à peu près similaire. La viande lui est à nouveau "strictement interdite... sauf la dernière cigarette..."

Trésor de persuasion réunis pour faire avaler un peu de fromage blanc au chat. La pâtée, il la boude. Manifeste l'envie de se soulager donc emmené au jardin sous surveillance, histoire qu'il ne se sauve pas dans les jardins des voisins. Semble constipé. S'accroupit, se crispe, se tord... S'en va. S'accroupit, se crispe, se convulse, vomit. Une fois. Deux fois. Bon... Ben on va peut-être passer la commande pour la dernière cigarette carnée ? La constatation, fataliste, a bien du mal à passer mes lèvres sans larmes. Le chat rentre, désorienté... Sur trois étages et au prix de nombreuses convulsions, il aura enfin réussi à se purger le système digestif, - incroyable, ce chat avait quelque chose dans le ventre d'autre que du vent ! - malheureusement majoritairement avant digestion. Il a l'air très mal, il ne vivra plus... On lui installe un petit couchage, on le dorlote, on se résigne.

Le chat se lève en pleine nuit,manifeste l'envie de sortir par la tabatière de ma chambre. Je le pose dans sa litière de fortune, il la contemple l'air de se demander quoi en faire durant un loin moment. Puis il trouve et s'en retourne dormir. A l'air beaucoup moins mourant qu'au soir, mais avec un cerveau en mode "veille"

Ce matin, retourne gratter la litière. A du mettre au point un nouveau mode de réveil de son esclave qui le porte jusqu'à sa gamelle à la cuisine. A peine posé par terre, profite de la porte ouverte pour fuir sur les murs du jardin. Sans rien avoir mangé. Sans avoir pris le médoc du matin. Con de chat ! Dors depuis trois heures sur une terrasse en faisant merveilleusement semblant de ne pas comprendre qu'on l'appelle...

Semble ronronner tout seul. On dirait qu'il apprécie les caresses. Je ne m'inquiète pas, je sais que la Mort, entre autres particularités qui contribuent à le*rendre attachant même pour une personification anthropomorphique de concept, La Mort donc éprouve pour les chats un attachement incommensuré et qu'il ne chassera pas d'un coup de pied le matou se frottant à ses tibias. Et que celui-ci ne craint pas le Moissonneur

En attendant, il va falloir tenter de le faire manger lorsqu'il pointera à nouveau son nez de velour à la cuisine...

 

chat_t_tu

 

Une de ces phrases n'a pas été réellement prononcée, saura-tu trouver laquelle ?

 


* Oui, la Mort est de genre masculin.

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Commentaires
T
ah ces petites bêtes... on regrette presque leurs bêtises dans ces moments-là !<br /> pour la phrase non prononcée je dirai "mange, c'est bon" parce que franchement hein....
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L
Arf. Mais c'est triste aussi de ménager ses affections, d'économiser ses tendresses... Fait signe pour le 9, si t'as du temps libre bien sûr ^^
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Z
:/<br /> arf, c'est toujours compliqué de ne pas s'attacher trop à ces ptites bêtes u_u<br /> <br /> Au fait, je débarque à Brouuuuuxelles le 9 ^^<br /> (et je viens y habiter en Septembre)<br /> :)
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