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Scribouillages et pensées frénétiques
29 juin 2007

Des nouvelles encore plus fraiches.

On peut pas dire que ces derniers temps, ce blog ait vraiment été foisonnant et encore moins qu'il mérite vraiment son statut de blog-bédé. Bon, en temps normal non plus, c'est pas très très bédé ici, le Franquin du nouveau millénaire, ça risque vraiment pas d'être moi. Vraiment vraiment pas.

Bon, à défaut de faire de la Bédé, je trouverai autre chose à faire... Je trouverai... J'ai pas encore trouvé, quoi. Ni trouvé de boulot.

Alors, que c'est-il passé de bien palpitant dans ma vie ces derniers temps ? J'ai pris des cours de langue, anglais et néerlandais. Si mon niveau de néerlandais a un peu augmenté, celui d'anglais, pas vraiment. Mais j'ai rencontré des gens sympa. En anglais surtout, en néerlandais, j'ai surtout développé mes capacités à faire des crises d'angoisse et de larmes intempestives. C'est très gênant. Du coup, toute génée, j'ai laissé tombé le néerlandais et me suis moins investie en anglais.

Pis j'ai pris une grande décision alors que je regardais un un épisode de Dr House sur Dailymotion et que je me trouvais certaines similarité avec une patiente du bon Dr House. Dr House, le médecin psychopathe que tout le monde trouve tordant mais dont chacun craint de tomber sur une réplique locale lors de ses séjours à l'hosto. Dr House, le médecin de fiction qui peste allègrement sur les diagnostics du dimanche fait par des malades imaginaires ("Je suis enroué, j'ai vu dans wikipédia que c'est un symptôme du cancer de la gorge, dites-moi tout, docteur..." "Ou alors un symptôme de l'angine, mais vous savez surement mieux que moi ce dont vous souffrez, n'est-ce pas?") Donc, après avoir fait mon petit diagnostic personnel, j'ai pris la décision de recommencer une thérapie. C'est sûr, wikipedia est formel, j'ai certains symptômes qui trahissent une dépression profonde... Et ce ne sera pas la première que je fais. Et puis je peux pas passer ma vie à la repousser à plus tard. Et je ne veux plus passer mon temps à gérer mes angoisses et mes problèmes.

Aujourd'hui, c'est le premier jour du reste de ma vie, et je la veux avec le moins de nuages possible. Oui, je fais dans le cliché fleur bleue si je veux. Je prend des médicaments rigolos dont la nature et les motifs de prescriptions suffiraient à me faire flipper si je n'avais pas reçut la garantie que, non non, je ne souffre pas des affections pour lesquelles ils sont habituellement prescrit et si je n'étais pas naturellement dans un état qui me fait peur.

Et après une période d'adaptation des doses médicamenteuse ("Docteur, je fais plus de crises d'angoisse mais c'est sans doute parce que je suis pas capable de me réveiller avant midi et qu'ensuite je commate jusqu'à 16 heure, à partir de quoi je commence seulement à me réveiller... Mais durant ces 6 heures d'activité, oui, ça va plutôt bien...") ainsi que deux scéances de thérapie, ça va déjà mieux. J'ai fais des trucs, si si si, je reprends le dessin, j'envisage l'avenir.

Et pour ce qui est de la situation dont je faisait état dans ce billet-ci, je me sens maintenant libre d'en dire d'avantage étant donné que je vois les choses avec d'avantage de recul et que ce qui me paraissait être des noeuds inextricables se sont défaits d'eux-même avec le temps.

Que s'est-il donc passé à l'époque de ce billet ?
Parmi mes connaissances, il en est une, vivant à peu de distance de chez moi et aux horaires aussi lâche que les miens, qui a commencé à prendre pas mal de place dans ma vie, si nécessaire par la manipulation. Rapport de ragots soi-disant colportés par certaines connaissances, soigneux entretient des colères et des jalousies, flatteries, promesse d'aide pour obtenir un emploi dans la structure administrative dont il se réclamait, invasion toujours plus intense de ma vie personnelle à coup d'invitations à manger, à prendre un verre, etc. Le but de ces manœuvres étant très probablement de m'isoler complètement du reste de mes relations, de toute façon plus louches et moins fiables que lui, afin de disposer d'un public conquis d'avance et incapable de détecter la merveilleuse imposture de cet ami. Car cette personne, qui s'était elle-même drapée du titre de "meilleur ami" "futur témoin de mariage" "parrain des futurs enfants" etc. avait grand besoin d'un public à abreuver de ses anecdotes toutes plus hautes en couleurs les unes que les autres et toutes vraisemblablement aussi fausses les unes que les autres.

Parce que cette personne, comme j'ai fini par le comprendre après des mois de fréquentation, un niveau d'improbabilité des anecdotes de plus en plus élevés et en osant m'ouvrir de mes doutes avec d'autres amis, cette personne donc, a toutes les caractéristiques du parfait mythomane.

Ce ne sont pas seulement les anecdotes, dont la véracité est à priori bien difficile à contrôler, mais aussi les évènements plus fondamentaux de sa vie : il n'y a aucune trace au catalogue du mémoire de licence qu'il aurait soi-disant effectué sous la houlette d'un des professeurs les plus stricts de l'Alma Mater, le concours administratif qui l'a propulsé à des responsabilités supra-territoriale n'a jamais existé non-plus étant donné que le poste n'a jamais été créé, quant aux réunions en présence de ministres qui étaient à ce moment-là en mission diplomatique à l'autre bout du continent ou les évènements graves qui sont systématiquement passé sous silence par les média, c'est juste la preuve qu'il m'en faut vraiment beaucoup avant de commencer à douter de la parole d'un ami.

Tout ça, ainsi que mon désarroi et mes interrogations sur le comportement à observer, c'était un peu dur à coucher par écrit dans ce blog, lu par l'ami en question. Cela l'est beaucoup moins depuis que cette personne a brusquement cessé de donner de ses nouvelles et a totalement disparu des endroits - virtuels - que nous fréquentions, ce qui a fini de nous convaincre de la justesse de nos soupçons. Aujourd'hui, qu'il me lise ou pas, peu me chaut. Mais s'il me lit, qu'il sache que j'ai vraiment été à deux doigts de pousser la porte d'un commissariat pour déposer une main courante contre lui et qu'il ferait vraiment bien, lui, de pousser la porte d'un service de psychiatrie quelconque.

Piouf, longue tartine de texte ! Promis, les dessins reviendront prochainement, j'ai des anecdotes croquignolesques à raconter

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Commentaires
L
Le Gentil, mes vrais amis, ils se présentent d'un nom que je reconnais. C'est pas ton cas. Quant à l'abus, celui de ma bonne fois aurait justifié un dépôt de mai courante au commissariat le plus proche, <br /> <br /> Morga, j'ai vu de superbes limousines la semaine passée, d'une belle robe ocre s'éclaircissant autour de leurs doux yeux noir... Elles avaient les cornes élégantes, et moi je m'abreuvais de thé. <br /> <br /> Emelire, merci beaucoup ! J'ai pleins de trucs à raconter, plus que je n'arrive à dessiner... Je vais bâcler un peu, je le crains
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E
Bon re-démarrage grâce à ta volonté et la thérapie que tu entreprends ;o) à + sur les blogs !
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M
Beaucoup de choses se figent, d'autres se font et se défont... <br /> <br /> Nous sommes des vaches, broutant des gateaux, s'abrevant de thé, observant sans dire mot (ou alors tout doucement) les trains, les mouches et les humains qui passent à porté de regard...<br /> <br /> Nous observons en silence les faits et gestes, et au fil de l'herbe, contemplons les mensonges des gens qui nous brossaient amoureusement le dos.<br /> <br /> On fini par mordre, aussi belle et blanche et noire que nous sommes, mordre la main jusqu'au sang.... Imaginant un jour le faire pour de vrai.<br /> <br /> Pensées elfiques d'une rapatriée pour le mois *
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L
Tu fais bien de (re)faire une thérapie Lledelwin, je n'osais te le suggérer.<br /> Quant à l'autre ami, qui apparemment ne te voulait pas que du bien, peut-être espérait-il t'impressionner juste pour abuser de toi ?
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