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Scribouillages et pensées frénétiques
9 juillet 2006

Mésange

Ces vacances j'ai été chez mon oncle et ma tante...

C'est à peu près comme cela que je commençais chacune de mes rédactions en primaires, lorsqu'à la rentrée de n'importe quelle vacances on nous demandais de raconter celles-ci.

Chez mon oncle et ma tante... formule convenue qui ne traduit pas plus la réalité de nos relations familiale qu'un texte sur un blog ne traduit la réalité de ma vie... Bref.

Ces vacances, mon oncle et ma tante n'étaient pas là et leur maison était vide, la clé caché quelque part dans le jardin. Et vu la jungle du jardin, je ne prend pas de risque de voir la cachette de ces clés dévoilée... Pour dire, on a chercher le barbecue dans une jungle de hautes herbes, on l'a pas retrouvé. Pourtant, la direction globale, on la connaissait...

Ces vacances donc, pour la première fois depuis une bonne dizaine d'année, je suis retournée dans la maison où j'ai passé mes plus chouettes vacances.

C'est une petite maison qui, objectivement parlant, n'est pas très bien fichue et, architecturalement parlant, un bel exemple du style spirou en planche des années 60. Ca tombe bien, elle a été construit dans ces eaux-là, entre Namur et Dinant, en dehors d'un village minuscule, entre une route cachée par une haie de noisetiers sauvages, un talus envahis d'herbes et d'horties et un jardin qui est à le Notre ce que Pinochet est aux droits de l'Homme.

Bref... Ces vacances... Ces quatres jours de vacances en dehors du présent... Durant lesquels j'ai vu en direct au moins trois piafs s'écrabouiller contre les fenêtres ! On se demande souvent comment, de 5 oeufs pondus dans un petit nid de brindilles, ne peuvent survivre qu'un voire deux oiseaux qui péniblement atteignent l'âge adulte. Et bien la réponse tient dans ces petits pavillons : les piafs se plantent dans les fenetres. Ou les murs. Comme cette mésange, qui, elle, s'est prise le mur nord tandis que je me posait des questions existentielles en contemplant l'incapacité du merle à repérer les fenêtre de la veranda sud. Et comme j'ai pas tout les jours l'occasion de voir de si près les plummes (dont j'ai piqué deux rémiges) d'un de ces piafs, et bien, je l'ai dessiné.




oiseau_mort

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Commentaires
D
C'est effectivement un facteur de mortalité non négligeable... des associations pour la protection des oiseaux distribuent d'ailleurs des autocollants noirs en forme de rapace à coller sur les vitres trop propres pour éloigner les aviateurs myopes ;-)
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A
Joli dessin, circonstances un peu tristounettes :-(<br /> (en dehors des souvenirs)<br /> PS: content de voir se blog se réveiller, même si c'est momentané!
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C
Je ne compte plus les pauvres zoziaux qui se crashent contre mes fenêtres, à Acapulco (j'y suis), et que l'on doit sauver en urgence des griffes du chat, qui ignore tout des usages réservés aux dépouilles...
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P
Petite mésange charbonnière (Pen Duick comme disent les Bretons)qui n'ira plus au charbon :(<br /> <br /> Chez moi, ce sont les pigeons ramiers qui s'éclatent dans la fenêtre de mon bureau (ça surprend quand tu es plongée dans la lecture), mais ils n'ont pas le temps de toucher le sol qu'ils se remettent à battre des ailes et repartent (heureusement pour eux biscotte les chats). Ca a la tête dure ces bêtes-là !
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M
C'était de très chouettes vacances... Et te voir te souvenir de tous ces souvenirs était très émouvant.
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